lundi 27 avril 2015

Eaux turquoises.

Du dimanche 19 au jeudi 23. Deuxième semaine en Sardaigne : nous continuons notre progression le long de la côte, entre Costa Paradiso et Olbia. La couleur de l’eau, les plages et les criques sont décidément exceptionnelles…



Vendredi 24. Mamine et Patrick viennent de nous quitter, ils seront ce soir en France. De notre côté, et après mûre réflexion, nous décidons de quitter la Sardaigne. Il y a évidemment encore beaucoup de choses à voir, l’île est très grande, mais les montagnes que nous voulons sillonner sont bien plus au sud. Nous n’aurons pas le temps de tout faire, d’autant que plus bas, les liaisons maritimes qui nous intéressent ne fonctionnent qu’en juillet et août. Alors pour finir en beauté, nous allons passer notre dernière nuit au sud d’Olbia, au Cabo Copa Cavallo.


Samedi 25. Retour à Olbia, par la même route que la veille. Nous occupons la journée comme nous pouvons, en attendant le départ du bateau à 22h30. Ces traversées qui nous paraissaient exotiques il y a quelques mois, nous les trouvons désormais un peu éprouvantes… Rien ne vaut parfois une nuit sous la tente !
Dimanche 26, lundi 27. Le bateau arrive à 6h30 à Civitavecchia, au nord-ouest de Rome. Nous attendons le dernier moment pour débarquer, et à 7h, nous voilà sur les routes. Un dimanche, à cette heure là, il n’y a personne : nous pouvons nous permettre d’emprunter une deux fois deux voies pour fuir la ville. Après une petite dizaine de kilomètres, nous quittons cet axe rapide qui à coup sûr deviendra très fréquenté dans les heures à venir. Les soixante quinze kilomètres suivants, nous les passons sur des routes secondaires très mal entretenues et sur des pistes parfois défoncées, au milieu des champs. Bref, une très longue étape, bien « secouante » qui nous conduit jusqu’à Pescia Romana, en bord de mer. Nous y resterons deux nuits, le temps de laisser passer les fortes pluies annoncées ce lundi. Il sera ensuite tant d’aller découvrir la Toscane…

samedi 18 avril 2015

En pays sarde.

Vendredi 10. Nous passons notre dernière journée en Espagne sur les plages de Barcelone. En fin d’après-midi nous regagnons le port, où Mamine et Patrick nous attendent. Ils sont venus nous retrouver pour partager, une nouvelle fois, un morceau de notre voyage.

Samedi 11. Après une nuit et une matinée sur le bateau, nous débarquons en sol sarde. Patrick, qui avait pédalé avec nous au début de notre périple a changé de monture… Il a désormais un superbe vélo électrique. Quant à Mamine, elle a installé sur sa voiture un porte vélo. Elle peut aussi transporter les enfants et une partie de nos bagages. Nous avons donc à présent une assistante et un « assisté »… !
En route pour Nulvi, où nous avons loué une petite maison à la campagne pour fêter nos retrouvailles et étudier la suite de notre trajet.
Dimanche, lundi, mardi. Au milieu des champs, au son des cloches des brebis, nous visitons les alentours. A pied, une église perchée sur une colline. A vélo, les thermes de Caseldoria. En voiture, le village de Castelsardo.

Mercredi. Convoi exceptionnel. La voiture de Mamine bien chargée, nos vélos plus légers, nous empruntons de jolies petites routes, peu fréquentées qui serpentent à travers champs, maquis et chênes liège.
En fin de journée, dans la « valle della Luna », près d’Aggius, nous trouvons un endroit pour poser nos tentes. Dans les montagnes, entourés de drôles rochers, nous passons la soirée autour d’un feu.

Jeudi. L’intérieur de l’île nous paraît vraiment « désert » et nous nous demandons à quoi peut bien ressembler la côte… Après, une série de montées et descentes, nous arrivons à Costa Paradiso ! Ici, pas d’immeubles ou de complexes hôteliers gigantesques, simplement de petites maisons accrochées à la montagne, plutôt bien intégrées dans le paysage, de la même couleur que les rochers. Nous avons prévu de passer 3 nuits dans l’une d’entre elle. Nous dominons la mer, nous apercevons même la Corse et ses sommets, encore enneigés.

Vendredi 17, samedi 18. Tutti alla spaggia ! Nous partons découvrir la petite plage de Li Cossi, les criques désertes et l’eau bleue turquoise. A cette époque, on n’est vraiment pas dérangés par la foule….Et malgré une eau encore un peu fraîche et des oursins bien présents, petits et grands profitent des plaisirs de la mer. Ce que nous n’avons pas eu le temps de faire à Majorque, nous le faisons en Sardaigne…

A la pêche...
...aux oursins.