dimanche 21 décembre 2014

Fuerteventura : un Noël au soleil !

Mercredi 10. Nous partons à la découverte de la Geria, une région de Lanzarote où l’on cultive la vigne. Le paysage devrait nous être familier mais pas ici ! Chaque cep est planté au fond d’un trou, lui-même protégé du vent par un petit muret de pierres volcaniques. Dans ces régions arides et ventées, le sable noir joue le rôle de capteur d’humidité la nuit et de régulateur thermique. Sur l’île, on cultive également à peu près tout, c’est impressionnant !

Jeudi 11. Après cinq nuits passées dans la petite maison d’Isabelle, nous reprenons la route avec remorques et bagages au grand complet. Le vent a tourné et nous l’avons de face. Venant du sud-est, il chargé d’un sable saharien et malgré un temps clair, le paysage est brumeux…. Notre progression est lente, on ne voit pas grand-chose, mais nous prenons le temps d’aller voir deux curiosités :
- la lagune verte d’El Golfo, dont la couleur s’explique par une grande quantité d’organismes végétaux en suspension et par la salinité très élevée de l’eau ;
- "Los Hervideros", des calanques de lave où l’océan tente de regagner ce qu’il a perdu lors de la dernière éruption en venant frapper les rochers et ainsi sculpter grottes et ponts naturels.
Nous nous échouons en fin d’après-midi sur la plage de sable noir de Janubios, parfaite pour planter la tente.

Merci Isabelle !
Vendredi 12. Cette dernière étape à Lanzarote nous conduit au sud de l’île. Après avoir pris nos billets à Playa Blanca pour le ferry qui nous doit nous emmener à Fuerteventura le lendemain, nous empruntons la piste qui conduit aux plages de Papagayo. Nous passons la nuit près de l’une d’entre elle, dans l’unique camping de l’île. Nous sommes seuls, il est abandonné depuis plusieurs années !

Samedi 13. Fuerteventura n’est qu’à une demi-heure de bateau de Lanzarote et pourtant l’île nous apparaît déjà bien différente. Pour prendre nos marques, nous passons deux nuits à Corralejo, dans un petit appartement.

Lundi 15. Départ pour Caleta de Fuste. C’est là que nous devons rejoindre Mamine et Patrick pour les fêtes. Après une soixantaine de kilomètres vent dans le dos, nous passons notre dernière nuit de l'année sous la tente, à à peine trois kilomètres de la maison que nous occuperons dès le lendemain.











Mardi 16. C'est l'arrivée -très attendue- de Mamine et Patrick.
Depuis mercredi, nous avons donc pris possession de "notre" maison. Elle est très spacieuse, avec un grand jardin, c’est parfait pour les enfants. Nous avons également loué une voiture pour quelques jours ! Nous voilà partis pour trois semaines de repos (ou presque…) à la découverte de Fuerteventura et de ses plages qui font sa réputation. Des vacances dans les vacances en quelque sorte. Bonnes fêtes de fin d’année à tous ! 


La plage de Risco del Paso et son banc de sable.
Les dunes du parc naturel de Corralejo
et une des plages d'El Cotillo

mardi 9 décembre 2014

Lanzarote II.

Jeudi 4. D’Orzola, nous prenons la route du Mirador del Rio. Après une bonne grimpette, nous bénéficions d’un panorama incroyable sur la Graciosa, cette île que nous avons quittée le matin même et qui nous a tant plu. En fin d’après midi, nous arrivons à Haria, la plus grande palmeraie des Canaries. Traditionnellement, on y plantait un palmier pour la naissance d’un garçon et deux palmiers pour celle d’une fille. Nous installons la tente sur les hauteurs de la ville. Pendant la mise en place du camp et la préparation des repas, les enfants bourlinguent, s’inventent des histoires, explorent les alentours à la recherche des trésors qui rempliront leurs poches… Ils ont l’air heureux.

Vendredi 5. L’étape nous conduit jusqu’à Caleta de Famara, en passant par la Ermita de las Nieves et la jolie ville de Teguise. Les pistes et les routes – à l’enrobé toujours parfait - que nous empruntons sont magnifiques. Nous finissons la journée sur un chemin de sable que nous empruntons jusqu’à ne plus pouvoir avancer. Par la force des choses, c’est là qu’il faut s’installer pour la nuit. Ça tombe bien l’endroit est plutôt sympa… 


Samedi 6. L’objectif de la journée est de prendre une douche ! Nous prévoyons de nous arrêter deux ou trois nuits à Tinajo d’où nous pourrons rayonner pour aller visiter le parc national de Timanfaya. Mais trouver un logement n’est pas si facile : « Il n’y a rien ici », nous dit-on… C’est en sonnant à la porte d’une maison, que Jane, une Anglaise sympathique, nous met en relation avec Isabelle. C’est chez elle que nous trouvons finalement une petite maison pour les trois prochaines nuits. La vue est imprenable sur l’océan et la douche est chaude !

On a parfois l'impression d'être au milieu du désert...
Dimanche 7. Nous laissons notre chargement à Tinajo et nous partons tôt, à la découverte des montagnes de feu. Nous nous enfonçons progressivement dans un paysage chaotique et fascinant : nous entrons dans le parc national de Timanfaya ! Quelques kilomètres plus loin, il n’est plus question de le sillonner à vélo, ni même de fouler son sol à pied. Nous devons monter dans un bus. Seuls ces véhicules du parc sont autorisés à emprunter l’unique et très étroite route qui mène au milieu des volcans, au cœur de ce décor impressionnant, somptueux et vierge de toute intervention humaine.  
En descendant du bus, comme il subsiste une activité magmatique à 3 km de profondeur, des démonstrations sont proposées aux visiteurs. Les enfants sont impressionnés par les geysers, provoqués par l’introduction dans un trou d’une eau qui rencontre un sol à 400 °C, et par ces petits cailloux de lave qu’on ramasse et qu’on peut à peine tenir dans la main. Le restaurant panoramique fait même cuire ses viandes par géothermie, grâce à la chaleur émanant du sol !
Pour terminer la journée, nous allons voir les chameaux, autrefois utilisés pour les travaux des champs, et qui désormais promènent les touristes.


Lundi 8. Isabelle est belge, elle est installée sur l’île depuis 28 ans. En plus d’être sympathique, elle est très généreuse puisqu’elle nous invite à passer quelques jours de plus chez elle. MERCI BEAUCOUP ! Nous pouvons ainsi continuer à profiter de la région qui ne manque pas d’intérêt. Au programme du jour, pas beaucoup de vélo mais une belle randonnée qui nous mène au sommet d’un petit volcan surplombant l’océan. Les enfants nous étonnent par le plaisir qu'ils ont à marcher et par leur capacité d’émerveillement. Tant mieux, nous avons encore beaucoup de choses à voir !