dimanche 22 février 2015

Le coup de la panne...

Voilà quelque temps que nous n’avions pas mis le blog à jour. Des connexions brèves ou capricieuses, des campings sauvages, tout ça n’a pas aidé. Sous la pression insistante d’Arnaud et Elodie, on s’y colle enfin !
Vendredi 13. Nous venons de passer notre dernière semaine à La Palma. Dernières balades, derniers tours de pédales sur cette île sublime, si paisible et reposante. Nous prenons le bateau pour rentrer sur le continent. Nous avons juste le temps de flâner un peu à Santa Cruz de La Palma. C’est avec un réel pincement au cœur et déjà presque de la nostalgie que nous quittons les Canaries.
Samedi, dimanche. On dort, on mange, on dort, on mange... Trois jours de bateau, on est un peu « vaseux ». Vivement qu’on arrive…

Dernières photos des Canaries...
Pris dans le Carnaval de Mazo et son traditionnel "lancer de talc"
Santa Cruz...
... de la Palma
Lundi, mardi. Nous débarquons à Cadiz en fin de matinée. C’est le carnaval. La ville, construite sur une presqu’île, est en ébullition. Pour en sortir, deux solutions : de très grands axes très fréquentés ou un bateau qui refuse les vélos en raison des festivités. Ce sera donc le train. C’est un peu galère avec tout notre attirail, mais finalement bien marrant de voir tous ces Andalous déguisés sur les quais de gare.
En milieu d’après-midi, nous retrouvons Carlos et Graciela qui nous avaient déjà accueillis fin novembre. Les enfants sont contents de les retrouver, avec leur chien Alfredo. Nous passons deux nuits chez eux, le temps de reprendre nos esprits et de laisser passer une journée très ventée. Mille mercis pour tout, les amis, on vous attend en France !
Mercredi, jeudi. C’est reparti, avec en ligne de mire Grenade, dans une petite quinzaine de jours. Nous avions quitté une Andalousie plutôt plate, très (trop ?) agricole et, disons-le, pas très belle dans sa partie ouest. Nous découvrons désormais une Andalousie bien plus gracieuse. Le paysage prend du relief, les montagnes pointent le bout de leur nez. Nous les franchissons une à une, en empruntant, le plus souvent, des petites routes comme on les aime. Les villages blancs que nous traversons, parfois accrochés aux rochers, sont pleins de charme.

Arcos de la Frontera
Des montagnes, des montagnes, des montagnes !

Zahara

Vendredi 20. Nous profitons encore d’une étape magnifique, entre Algodonales et Olvera. Cependant, après une descente, une roue de la remorque donne des signes de faiblesse. Arrivés à Olvera, malmenée par les irrégularités d’une rue pavée, elle rend définitivement l’âme : l’axe de connexion est cassé.

Première alerte pour la roue...

- "Des légionnaires ?"
- "Non, t'inquiète, juste des cyclistes !"
Olvera en vue...
Samedi. Nous sommes donc assignés à résidence, en attendant une solution. Le genre de pièce qu’il nous faut, ça ne court pas les stocks des marchands de vélos et les délais de livraison sont très longs. Au magasin spécialisé du coin, le type est moyennement aidant. Nous devons patienter jusqu'à lundi matin pour en savoir un peu plus. En attendant, et après une nuit dans une pension glaciale (ici il n’y a souvent pas de chauffage dans les maisons et à cette altitude les températures nocturnes avoisinent les 0 °C), nous avons trouvé une belle petite maison à louer, dans le quartier historique d’Olvera. La vue y est spendide. Et malgré la situation qui nous préoccupe, nous avons la chance d’être là, dans une ville magnifique. Mieux encore, c’est jour de carnaval et de fête. Les enfants s’en donnent à cœur-joie !

Olvera

Soirée dans une salle de bain glaciale...
Pour le même prix, on a ça...
Nos préférés

Dimanche. Après une nuit passée à penser à tout un tas de trucs, nous continuons à nous délecter de la vie locale : ce midi (14h en Espagne), c’est chorizo cuit au vin et chants andalous pour tout le monde. C’est offert par la ville pour fêter la fin du carnaval. Si la roue devait casser, c’est bien ici qu’il le fallait ! Nous finissons l’après-midi par la visite du château et de son musée…

























En fin de soirée, une solution se dessine peut-être… Sans vendre la peau de l’ours etc, nous pouvons d’ores et déjà remercier Val et Alexis ainsi que Caro l’entremetteuse et papy JP. On croise les doigts ! Merci également à Manuel pour ses appels téléphoniques en Espagne et à Julien du site cyclorandonnée.fr.

3 commentaires:

  1. On croise les doigts et le reste pour la roue! J'espere que ça ira!... Mais là, tout de suite, j'ai une pensée émue pour ces pauvres chèvres... elles ne connaissaient pas encore Mathieu! ^^

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  2. OLVERA

    Oliviers dans l'attente du printemps
    Luminosité du ciel
    Vent fripon dans les chemises et les torchons
    Etonnement des chèvres montagnardes
    Ruelles colorées du Carnaval
    Andalousie !

    Cette pause forcée n'aura pas été si désagréable ....
    Octavio

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  3. Je crois que vous n'oublierez jamais Olvera.....On n'a pas tous les jours le privilège de trouver des chevres aussi belles!!...Chaque problème une solution!! Vous verez, vous allez adorer Granada.
    Bon chemin!!! ...( On peut déjà décroisser les doigts?)

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