vendredi 9 janvier 2015

Une reprise en douceur.

Dimanche 4 janvier 2015. Après le départ de Sophie et Sylvain, et avant de reprendre le bateau pour Gran Canaria, il nous reste deux jours à passer à Fuerteventura. De Costa Antigua et Caleta de Fuste, où nous avons logé pendant presque trois semaines, nous prenons le large, à la recherche d’un endroit paisible où planter la tente. C’est finalement sur les hauteurs du village de Triquivijate, au pied d’une petite montagne, que nous trouvons notre premier lieu de campement de l’année. L’endroit plaît aux enfants, il nous reste un bidon de 5 litres d’eau, quelques fonds de gourde et suffisamment de vivres : nous décidons d’y passer deux nuits.
Lundi 5. Balades, jeux et sieste occupent la journée.

Des découvertes...
... et des jeux de toutes sortes.

Mardi 6. Après le petit déjeuner, la sacoche dédiée à la nourriture est vide. Plus un fruit, plus un morceau de pain et plus une goutte d’eau. Fort heureusement, Puerto del Rosario, la capitale de l’île n’est qu’à une quinzaine de kilomètres et ça descend quasiment tout le long. Le seul hic, c’est que nous avons oublié que ce 6 janvier est férié. C’est la fête des rois, et en Espagne, ce sont eux qui apportent les cadeaux aux enfants. Tous les magasins sont donc fermés. La ville est déserte, mais elle porte les stigmates de la fête de la veille. Quelques bonbons traînent encore par terre, lancés par les rois mages du haut de leurs chameaux. Cela fait tout même peu pour nourrir et abreuver toute une famille. Finalement, par chance mais non sans peine, nous arrivons à trouver un stakhanoviste qui tient une supérette de quartier ouverte toute l’année, 24h/24h. Merci à lui !
Des hauteurs de la ville, nous nous laissons glisser jusqu’au port. C’est parti pour 6 heures de bateau, une mini croisière en quelque sorte. Du large, nous pouvons admirer Fuerteventura, sa côte, ses montagnes et certaines des pistes et routes que nous avons empruntées.

En attendant le bateau...
...un peu de fatigue.
Puerto del Rosario
Hasta luego Fuerteventura !


















Mercredi 7. Nous nous réveillons à Las Palmas. La veille, après un débarquement de nuit, le GPS nous a conduit à la pension qui doit nous servir de camp de base pendant 4 jours. Nous n’avions pas vu autant de monde depuis longtemps. La ville est immense. Par sa population, c’est la 8ème d’Espagne.
Ce matin-là, nous prenons la direction des urgences. Depuis trois jours, Cécile a de fortes démangeaisons, uniquement la nuit, avec des réactions cutanées impressionnantes. Nous soupçonnons la gale. Babakar, un Sénégalais rencontré juste auparavant nous accompagne et fait la traduction à un médecin dubitatif. Nous devrons attendre un prochain épisode pour avoir un diagnostic. Depuis, plus rien, on espère que ça ne reviendra pas…
Ce matin-là, nous avons également rendez-vous avec Didier et Jean-Luc, deux Vergissonnais ! Vers 14h, nous prenons un verre ensemble et partageons quelques patatas mojo. On a quelques instants l’impression d’être à la maison avant d’être informés d’une actualité française sinistre…
Depuis jeudi, nous visitons la ville, ses différents quartiers et nous préparons la suite du périple. Nous faisons les demandes nécessaires pour pouvoir planter la tente dans les divers parcs naturels de Gran Canaria. L’île a l’air sublime avec des paysages très variés, suivant l’altitude.

Après le passage des rois, un petit garçon et son papa sont descendus dans la rue donner d'anciens jouets aux enfants pauvres. Le sac partira  finalement en Afrique. Anatole récupère un tracteur !
Partie de foot devant la cathédrale
Santa Ana.



Demain, samedi, c’est le départ pour les montagnes. Au programme, de forts dénivelés avec une route à plus de 1900 m d’altitude et des températures sans doute bien moins douces, notamment la nuit… 

2 commentaires:

  1. Salut famille!!
    Ça continue bien pour Cécile?
    Très sympathiques les photos, j'ai adoré vérifier que le doudou d'Anatole continue en bonne forme!!
    Profitez bien de votre prochain exploit!!
    Bien amicalement.
    Manuel

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  2. Quelle impression de liberté vous devez ressentir au milieu de ces grands espaces, loin de la pollution et des tourments de la civilisation ! Mais vous devez aussi être contents de retrouver, de temps en temps, la ville et d'y faire de nouvelles rencontres.
    Nous sommes maintenant impatients de découvrir quelques vues et commentaires sur les montagnes de Gran Canaria, où vous devez vous guidonner un peu moins facilement ... Et la température sous la tente ?.. à plus de 1900 m d'altitude....Nous espérons que vous n'avez pas oublié les bouillottes ..;
    Bisous à tous les quatre.

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