Profitant de la présence de Papou et Nini, la visite de Lisbonne se fait sans les enfants. Nous sommes
accueillis dans la capitale par Luis, membre de Warmshowers et militant dans une association qui défend les intérêts des
usagers du vélo. Nous le retrouvons après le travail, pour un bout de chemin ensemble
dans la ville puis le long du Tage.
Le soir venu, nous rejoignons Isabel, sa compagne, leurs enfants et leurs amis Joao et Filipa. Autour d'un délicieux repas, nous évoquons le vélo, les voyages, le Portugal jusqu'à une heure avancée...
Le lendemain, nous laissons nos montures chez Luis
pour arpenter plus librement les quartiers de Lisbonne dont les petites rues tortueuses, pavées et pentues sont plus accessibles à pied. Avec ses balcons chargés de linge, ses tramways colorés, ses facades couvertes d'azulejos, nous découvrons une ville splendide, paisible et agréable malgré l'agitation touristique. Depuis les
miradouros, nous dominons les toits de la cité et l’estuaire du Tage. Magnifique !
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En fin d'après-midi, après une petite demi-heure de bateau et quelques kilomètres de vélo, nous rejoignons les enfants et les grands-parents de l’autre côté du Tage, à l’assaut de l’Alentejo (Alèm-Tejo signifie littéralement au-delà du Tage). Cette région, la plus vaste du pays, mais aussi la moins peuplée, beaucoup de Portugais nous en ont parlé. Elle est marquée par le mélange des cultures romaine et arabe et plus récemment par l’influence du christianisme. Ses paysages, ses petits villages typiques nous les avons vus en cartes postales. Nous avons hâte de les découvrir, nous ne serons pas déçus…
Les deux premiers jours, Papou (interdiction
formelle aux collègues de l’appeler ainsi) nous accompagne pour 120 km de vélo.
Passionné d’ornithologie, il ne quitte pas ses jumelles. Le long de ces petites
routes, de ces pistes ou de ces chemins, on peut observer et écouter des
centaines d’oiseaux de toutes espèces. Nous pouvons faire dix kilomètres sans
croiser personne, et à l’heure de s’arrêter, il n’est pas difficile de trouver
un endroit pour planter la tente…
Le lendemain, Nini et les enfants nous attendent à Evora. Papou a grand besoin de reposer ses fesses, aussi nous faisons une pause pour visiter la ville et profiter des événements locaux du week-end.
Nous continuons le voyage tous les deux, pour deux grandes étapes à travers l’Alentejo profond. Ses grands espaces, ses paysages, ses
collines aux différentes couleurs, ses villages blancs, quel dépaysement ! Les routes sont désertes et il n’est pas rare qu’elles se transforment en
pistes. Un vrai régal ! Quant à Papou et Nini, on ne sait pas s’ils peuvent
en dire autant avec les enfants, les doudous à ne pas oublier, le coffre de la
voiture rempli à ras bord et la logistique à assurer…mais ils sont toujours avec
nous. Nous prenons un peu de repos ensemble le long du rio Guadiana, à Mertola,
une superbe ville fortifiée perchée sur un rocher dont l'histoire est marquée par la
rivalité entre Maures et Chrétiens.
Après avoir flirté avec la frontière espagnole, nous repartons désormais plein ouest pour rejoindre une dernière fois l'océan. La côte alentéjane devrait nous réserver encore bien d'autres surprises...
Le lendemain, Nini et les enfants nous attendent à Evora. Papou a grand besoin de reposer ses fesses, aussi nous faisons une pause pour visiter la ville et profiter des événements locaux du week-end.
Après avoir flirté avec la frontière espagnole, nous repartons désormais plein ouest pour rejoindre une dernière fois l'océan. La côte alentéjane devrait nous réserver encore bien d'autres surprises...